Journée mondiale du travail social – World Social Work Day



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Journée mondiale du travail social – World Social Work Day

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Qu’est-ce que le travail social ?
Selon l’Association canadienne des travailleur·ses sociaux·ales, le travail social repose sur les théories du service social, des sciences sociales et des sciences humaines, tout en reconnaissant l’importance des modes de transmission des connaissances autochtones.

Le travail social évalue la personne dans son environnement et reconnaît l’importance des diverses oppressions pouvant avoir un impact sur la personne et les membres de sa communauté.

Le but premier du travail social est d’aider les personnes à trouver des solutions efficaces et durables aux difficultés sociales et relationnelles qu’elles éprouvent.

Le métier de travailleur·se social·e
Les travailleur·euses sociaux·ales aident concrètement les personnes faisant face à des réalités sociales pouvant être difficiles en ciblant des problématiques telles que les conflits et la violence au sein de la famille, la perte d’autonomie, la pauvreté, les situations de discrimination incluant la transphobie, le racisme ou le capacitisme.

Souvent, iels se spécialisent auprès d’une clientèle précise, comme les communautés trans, non-binaires et bispirituelles. Iels peuvent également agir comme médiateur·ices familiaux·ales.

Les travailleur·euses sociaux·ales peuvent travailler dans plusieurs milieux, comme des organismes communautaires, des hôpitaux, des commissions scolaires, des ministères fédéraux et provinciaux, ou alors en pratique privée. La grande majorité d’entre elleux travaille dans le secteur des services de santé et services sociaux, d’autres dans le secteur gouvernemental, et, plus rarement, en pratique privée. 

Comment devenir travailleur·euse social·e ?
Pour devenir travailleur·euse social·e, il faut aller à l’université ! Souvent, il faut compléter au minimum un baccalauréat en travail social pour accéder à la profession. Il est aussi possible de faire une maîtrise ou un doctorat dans le même domaine.
Aussi, il est possible dans certaines universités d’accéder à la maîtrise avec un certificat en travail social en complétant une année de scolarité préparatoire. 

Quels sont les avantages de consulter un·e travailleur·se social·e à l’ATQ ?
Selon l’Ordre des travailleur·ses sociaux·ales du Québec, les travailleur·ses sociaux·ales sont parfois mal outillé·es pour bien comprendre les réalités des personnes trans, non-binaires et bispirituelles, au risque de négliger « des aspects essentiels de la situation ou en mettant l’accent sur des dimensions moins importantes » lors de leurs interventions avec ces clientèles.

À l’ATQ, nos travailleur·euses sociaux·ales connaissent bien les réalités des personnes issues de la diversité de genre, car iels sont aussi issu·es de ces mêmes communautés et partagent les expériences de cette clientèle. Ainsi, iels ont une meilleure compréhension des nombreux défis auxquels les personnes de la communauté font face. Pour ces raisons, iels ont la capacité de donner des conseils efficaces et adaptés aux réalités des membres de la communauté. 

Photo: Erica Woodland, fondateur du National Queer and Trans Therapists of Color Network aux États-Unis

Le rôle des proches aidant·es
Un·e proche aidant·e est une personne qui soutient une autre personne de son entourage vivant une difficulté physique, psychosociale ou psychologique temporaire ou permanente et avec qui iel partage un lien affectif. Ce lien n’est pas nécessairement familial.

La personne proche aidante offre le soutien à titre non professionnel et dans un cadre informel. L’aide apportée peut se traduire sous forme de soins personnels, de soutien émotionnel ou l’organisation des soins (ex : prise de rendez-vous médicaux et accompagnement aux rendez-vous).  La situation de la pandémie de Covid-19 a été difficile pour de nombreux·ses proches aidant·es. En effet, selon un sondage du Regroupement des Aidant·es Naturel·les du Québec (RANQ), la crise sanitaire a eu un impact considérable sur la santé mentale et physique des proches aidant·es, dont 64% n’ont eu aucune aide financière et 57% ont  ponctuellement manqué de ressources pour prendre soin de leur(s) proche(s). Le ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec a d’ailleurs publié des recommendations de santé publique pour les personnes proches aidantes, mais il est évident que le gouvernement se doit d’en faire plus pour aider les personnes proches aidantes, surtout en temps de pandémie.

Ressources pour proches aidant·es:
L’Appui offre de l’aide et des ressources comme des guides pour les proches aidant·es.
– Le Regroupement des Aidant·es Naturel·les du Québec (RANQ), qui a pour mission d’améliorer la qualité de vie des personnes proches aidantes, offre des ressources comme un répertoire des organismes de soutien dans la province.
– Plusieurs CIUSS offrent aussi du soutien pour les proches aidant·es. Notamment, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, le CIUSSS de la Capitale-Nationale et le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec

Comment prendre soin de soi lorsqu’on aide les autres ?
Il est difficile de donner des conseils précis sur les manières de mieux prendre soin de soi. C’est une décision personnelle, et ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionne pas nécéssairement pour une autre. Cependant, voici quelques conseils généraux pouvant outiller les personnes proches aidantes et les travailleur·ses sociaux·ales (ou toute personne voulant prendre soin de soi !) :  

  • Trouver du soutien dans sa communauté : il est important de trouver des personnes qui nous appuient, en dehors de notre environnement de travail ou de notre occupation principale.
  • Méditation : la méditation est une activité qui aide grandement à se recentrer sur le moment présent et à gérer ses émotions. Il est possible méditer par soi-même ou à l’aide d’applications de méditation dirigée.
  • Célébrer les victoires : il est important de célébrer les petites et grandes victoires, tant au niveau professionnel que personnel. En tant que personne qui soutien d’autres personnes, il est facile de célébrer leurs victoires, mais parfois on oublie de célébrer ses propres bons coups !
  • Garder un journal : cette stratégie permet d’extérioriser ses émotions et de tenir une liste de choses pour lesquelles on est reconnaissant·e.
  • Tenter de garder une routine et de bien commencer la journée : par exemple, faire son lit, boire de l’eau régulièrement, bien déjeuner, prendre une douche chaque matin, etc.
  • Faire de l’activité physique : bouger régulièrement, même une fois par semaine, apporte son lot de bienfaits pour la santé mentale et physique. Prendre une marche est un bon exemple d’activité accessible à la plupart des gens.
  • Limiter son temps sur les réseaux sociaux et les appareils électroniques : il est certain qu’en temps de pandémie, nous passons davantage de temps à consulter les réseaux sociaux et à utiliser nos appareils électroniques, en plus d’utiliser ces technologies pour le travail. Cependant, il est important de tenter de réduire notre temps d’exposition pendant nos temps libres et d’utiliser ce temps pour refaire un plein d’énergie !
  • Aller dans la nature : prendre le temps d’aller dans un parc, marcher en forêt ou tout autre lieu en nature est une bonne façon de se ressourcer et de se recentrer sur son environnement.
  • Connaître ses limites : il est important de connaître ses limites et de les faire respecter. Il faut savoir dire non à ce qu’on ne peut/veut pas faire, et si possible, déléguer des tâches à d’autres personnes de son entourage.
  • Aller chercher de l’aide professionnelle : il est essentiel d’aller consulter un·e professionnel·le de la santé lorsqu’on en a besoin, autant en présentiel qu’en ligne. Avant de pouvoir aider d’autres personnes, il faut d’abord prendre soin de soi ! Bien que les services de santé mentale ne soient pas toujours accessibles à toustes, certain·es professionnel·les offrent leurs services à tarifs réduits. Il est également possible d’obtenir du soutien psychosocial gratuitement auprès d’organismes communautaires.

Article par Luca Sarmiento


What is Social Work? 

According to the Canadian Association of Social Workers, social work is based on the theories of social service and social science, while recognizing the importance of knowledge transmission in indigenous cultures.
Social work focuses on the individual in their environment, and recognizes the importance of the various oppressions that can have an impact on the individual and the members of their community.
One of the main objectives of social work is to assist people in finding effective and sustainable solutions to social and relational difficulties.

The Profession of Social Worker

Social workers provide practical help to people facing social situations that can be difficult, like domestic violence, loss of autonomy, poverty, situations of discrimination including transphobia, racism or ableism.

They often specialize in a specific themes or with a certain group, like trans, non-binary and two-spirit communities. They may also act as family mediators.

Social workers can work in a variety of settings such as non-profit organizations, hospitals, school boards, federal and provincial government agencies, or in private practice. The vast majority of them work in the health and social services sector, others in the government sector, and relatively few in private practice. 

How Can I Become a Social Worker ?

To become a social worker, you need to go to university ! Often, a person will need to complete at least a Bachelor’s degree in social work in order to enter the profession. It is also possible to do a master’s degree or a PhD in the same field.
Furthermore, some universities will allow people to enter the Master’s degree with a certificate in social work after completing a year of preparatory schooling. 

What Are the Benefits of Consulting a Social Worker at ATQ ?

According to the Ordre des travailleur·ses sociaux·ales du Québec, social workers are sometimes ill-equipped to understand the realities of trans, non-binary and two-spirit people, at the risk of neglecting “essential aspects of the situation or emphasizing less important dimensions” in their interventions with these communities.

At ATQ, our social workers know a lot about the realities of gender diverse people, because they are also part of the same communities and share many experiences with them. Thus, they have a better understanding of many of the challenges that people in the community face. For these reasons, they have the capacity to give effective advice that is adapted to the realities and needs of the community members. 

Photo: Erica Woodland, founder of the National Queer and Trans Therapists of Color Network in the United States

Photo: Erica Woodland, fondateur du National Queer and Trans Therapists of Color Network aux États-Unis

The Role of Caregivers 

A caregiver is a person who supports another person around them who has a temporary or permanent physical, psychosocial or psychological difficulty and with whom they share an emotional bond. This bond is not necessarily a family bond.

The caregiver provides support in a non-professional capacity and in an informal setting. The support offered may take many forms, including personal care assistance, emotional support or care planning (ex : scheduling appointments and accompanying the person to their appointments).

The Covid-19 pandemic has been a difficult time for many caregivers. According to a survey by the Regroupement des Aidant·es Naturel·les du Québec (RANQ), the health crisis has had a considerable impact on the mental and physical health of caregivers, 64% of whom had no financial assistance and 57% of whom felt they lacked the resources to care for their loved one(s). The Quebec Ministry of Health and Social Services has published public health recommendations for informal caregivers, but it is clear that the government needs to do more to help caregivers, especially during a pandemic.

Resources for Caregivers :
–  L’Appui offers support and resources such as guides for caregivers
The Regroupement des Aidant·es Naturel·les du Québec (RANQ), whose mission is to improve the quality of life of caregivers, offers resources such as a Register of support organizations in the province
– Several CIUSSS also offer support for caregivers. These include the CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, the CIUSSS de la Capitale-Nationale and the CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

How to Take Care of Yourself When Helping others
It is difficult to give precise advice to others on how to take care of themselves. It is a personal decision, and what works for one person may not work for another. However, here are some general self-care tips for social workers and caregivers (or anyone else who wants to take care of themselves !) : 

  • Finding support in your community : it is important to find supportive people outside of your work environment or primary activity.
  • Meditating : meditation is an activity that helps a lot to ground yourself and manage difficult emotions. It is possible to meditate by yourself or to use guided meditation apps.
  • Celebrating victories: it is important to celebrate small and big victories, both professional and personal. As caregivers for other people, it is often easy to celebrate their victories while forgetting to celebrate our own wins !
  • Keeping a journal : this strategy allows you to externalize your emotions and keep a list of things you are grateful for.
  • Trying to keep a routine and a positive start to your day : for example, making your bed, drinking more water, having a complete breakfast, taking a shower every morning, etc.
  • Exercising : regular exercise, even once a week, has many mental and physical health benefits. Taking a walk may be a more accessible form of exercise. The goal is to get moving !
  • Limiting your time on social media and electronic devices : there is no doubt that with the pandemic, we are on social media and electronic devices even more than before, and for many of us, work requires it. However, it is important to try to reduce our exposure in our free time and to use this extra time to recharge our batteries !
  • Enjoying time in nature : taking the time to go to the park, to take a walk in the forest or any other natural setting can be a good way to recharge and to ground yourself in your environment.
  • Knowing your limits : it is important to know your limits and to voice them. It is important to know how to say no to what you can’t/won’t do, and if possible, to delegate tasks to other people.
  • Seeking professional help : it is essential to seek professional help when you need it. If you are unable to go out, there are many online mental health resources. In order to help others, you need to take care of yourself first ! Some professionals offer reduced prices to people how live in precarity, in order to allow more people to access their services. It is also possible to obtain psychosocial help for free in you local non-profit organizations.

Article by Luca Sarmiento

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