D’abord, elle mit en place une ligne d’écoute et d’intervention 24h/7 à partir de chez elle, que l’organisme a maintenu jusqu’à ce jour. Puis, par le biais des médias, Marie-Marcelle a grandement contribué à démystifier la transidentité au Québec. De plus, elle a donné des centaines de conférences à travers les universités, les cégeps, les centres hospitaliers et les pénitenciers.
Depuis 1980, l’ATQ milite pour que les personnes trans puissent participer pleinement à la société et évoluer dans le respect et la dignité. L’Aide aux Trans du Québec est aussi un centre d’écoute, d’intervention psychosociale et de référence.
Au fil du temps, de plus en plus de personnes trans consultaient Marie-Marcelle pour l’administration de leur hormonothérapie, sachant qu’elles étaient en sécurité avec elle. Par la même occasion, Marie-Marcelle faisait de l’écoute active auprès de ces personnes et ce, pendant plusieurs années.
En 1980, alors que Christine Rollins séjournait à l’hôpital général de Toronto après une autre chirurgie, Marie-Marcelle lui rendit visite et elle fut consternée de voir l’attitude de l’infirmière à l’encontre de son amie. Celle-ci s’adressait à Mme Rollins au masculin et ses interactions étaient brèves et dures. Ce manque de respect envers l’identité et la dignité de Mme Rollins a été l’un des éléments déclencheurs qui entraîna la fondation de l’ATQ (Aide aux trans du Québec) par Marie-Marcelle.